Commentary: Breaking Bias: Improved Methods for Analyzing HIV/AIDS Data
Experiences of homophobic discrimination are associated with an increased prevalence of psychological disorders and increased odds of reporting suicidal ideation among gay and bisexual men. We examine two domains of homophobia – external homophobic discrimination and internalised homophobia – and their associations with sexual orientation, demographic characteristics, relationships and social support among a sample of gay and bisexual men from seven countries. Sexually active gay and bisexual men aged over 18 and residing in Australia, Brazil, Canada, South Africa, Thailand, the UK and the USA were recruited through banner advertisements on Facebook. Two outcomes were examined: reporting experiences of homophobic discrimination and reporting feelings of internalised homophobia. No covariates were consistently significantly associated with experiencing external homophobic discrimination across countries. Across all countries, bisexually identifying respondents reported significantly greater feelings of internalised homophobia. Respondents in Brazil and the UK reporting a main partner, and respondents in Australia, Brazil, Canada, South Africa, Thailand and the USA reporting a larger gay/bisexual social network, reported significantly fewer feelings of internalised homophobia. Results suggest an ameliorative effect of social networks on experiencing homophobia. Additional research should focus on the mechanisms through which social networks reduce feelings of internalised homophobia.
Las experiencias de hombres gays y bisexuales que han sufrido discriminación homofóbica se asocian a una mayor prevalencia de trastornos psicológicos y una mayor probabilidad de informar sobre pensamientos suicidas. Aquí analizamos dos dominios de homofobia –discriminación homofóbica externa y homofobia interiorizada– y sus vínculos con la orientación sexual, las características demográficas, las relaciones y el apoyo social entre una muestra de hombres gays y bisexuales de 7 países. A través de anuncios publicitarios en Facebook se captaron hombres gays y bisexuales sexualmente activos de más de 18 años que residen en Australia, Brasil, Canadá, Sudáfrica, Tailandia, el Reino Unido y los Estados Unidos. Se examinaron dos resultados: relatos sobre experiencias de discriminación homofóbica y relatos sobre los sentimientos de homofobia interiorizada. No se observaron covariantes constantes asociadas de manera significativa con las experiencias de discriminación homofóbica externa en ninguno de los países. En todos los países, los entrevistados que se identificaron como bisexuales indicaron tener sensaciones mucho más acentuadas de homofobia interiorizada. Los participantes de Brasil y el Reino Unido que informaron tener una pareja principal y los participantes de Australia, Brasil, Canadá, Sudáfrica, Tailandia y los Estados Unidos que informaron tener una amplia red social de gays y bisexuales sufrían un nivel mucho menor de homofobia interiorizada. Los resultados indican un efecto de alivio en las redes sociales en cuanto a la experiencia homofóbica. En otros estudios se deberían analizar a fondo los mecanismos de las redes sociales que hacen disminuir las sensaciones de homofobia interiorizada.
Les expériences personnelles de discrimination homophobe sont associées à une prévalence accrue des troubles psychologiques et à un risque accru d'idéation suicidaire chez les hommes gays et bisexuels. Nous examinons deux domaines de l'homophobie – la discrimination homophobe externe et l'homophobie intériorisée – et leurs associations avec l'orientation sexuelle, les caractéristiques démographiques, les relations et le soutien social, dans un échantillon d'hommes gays et bisexuels vivant dans sept pays. Des hommes gays ou bisexuels, sexuellement actifs, âgés de plus de 18 ans et résidant en Australie, au Brésil, au Canada, en Afrique du Sud, en Thaïlande, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis ont été recrutés à l'aide de bandeaux publicitaires sur Facebook. Deux types de déclarations ont été examinés: celles des expériences d'homophobie et celles des sentiments d'homophobie intériorisée. Dans tous les pays, aucune covariable ne s'est révélée constamment associée à l'expérience de la discrimination homophobe externe; et par ailleurs, le sentiment d'homophobie intériorisée a été bien plus souvent rapporté par les hommes qui s'identifiaient en tant que bisexuels. Les répondants vivant au Brésil et au Royaume-Uni ont déclaré avoir un partenaire principal. Parmi ceux qui vivaient en Australie, au Brésil, au Canada, en Afrique du Sud, en Thaïlande et aux États-Unis, et qui ont déclaré bénéficier d'un important réseau social gay/bisexuel, le sentiment d'homophobie intériorisée était considérablement moins fréquent. Ces résultats suggèrent que les réseaux sociaux ont un impact positif vis-à-vis de l'expérience de l'homophobie. D'autres travaux de recherche devront approfondir la question des mécanismes par lequel les réseaux sociaux peuvent atténuer le sentiment d'homophobie intériorisée.